La lunch box et moi…

Ce matin retour de deux semaines de (super chouettes) vacances… retour du réveil, retour des uniformes et surtout retour de la lunch box !

Elle ne m’a pas manqué pendant les vacances celle là… Je l’ai découverte cette année avec la nouvelle école… et j’ai compté que nous n’étions pas loin du 150ème jour de l’année scolaire, je dois donc avoir à peu près 300 lunch boxes à mon actif : assez de recul pour me plaindre un peu !

Faire manger sa tribu est un vrai sujet pour les français, même en Jamaïque.  En plus des contraintes d’approvisionnement locales qu’il faut apprivoiser (et ce n’est certes pas rien quand on débarque dans un nouveau pays), il y a la contrainte du sain, équilibré et varié, du goût de chacun (vous savez bien!)… et du tous les jours (ou presque) jusqu’au prochaines vacances.

Au début j’ai trouvé ça rigolo, il y a plein de recettes et de modèles de présentation sur les sites japonais, les spécialistes de la bento box… je pensais que j’allais tomber là dedans et faire des boules de riz en forme de panda ou des desserts déguisés en angry birds… pffff n’importe quoi !

Dans la vraie vie, pour commencer, il y a le rétroplanning : partir de la maison vers 7H20 pour déposer Papa et être à l’heure à l’école… lever les loulous, prendre un petit déjeuner tranquille (sur la terrasse !), se doucher, enfiler son uniforme (toujours préparé la veille !), vérifier les coiffures et débarbouillages (chez nous deux contres vérifications nécessaires par matin), la raquette de tennis et le cahier de chinois si on est lundi, un coup d’anti moustique, remplir les gourdes, blablabla… comme dans toutes les maisons… et puis faire les lunch-boxes !

Vous me direz que tout est une question d’organisation. Il suffit de penser son dîner de la veille avec des restes à réchauffer… oui mais ça ne marche pas tout le temps !

Il y a des jours c’est tellement bon qu’il n’y a pas de reste. Ou pire les restes sont mangés dans mon dos et quand je les cherche le matin à l’heure de faire la lunch box je ne les trouve pas !

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Il y en a d’autres où ces messieurs dames ne trouvent pas le dîner à leur goût ; dans ce cas ils feront un effort le soir parce que je l’encourage (… vivement !), mais autant ne rien mettre dans la lunch box du lendemain plutôt que les restes… loin de mes gros yeux ils n’y toucheront pas.

Il y a des restes intransportables dans une lunch box comme les oeufs à la coque (non les oeufs durs ce n’est pas leur truc).

Il y a les pâtes (merci à l’inventeur des pâtes)… dans lesquelles je glisse parfois quelques bouts de haricots verts (si si je fais ça, et certains jours les haricots verts ne reviennent pas à la maison le soir).

Alors pour celles qui galèrent comme moi avec leurs boites de déjeuner, voici mes règles d’or :

  • Une bonne lunch box tu achèteras :

Une lunch box qui sent mauvais, ça ne donne pas envie de l’ouvrir ! Elle va servir tous les jours, se faire jeter sur l’étagère à l’entrée de la classe, prendre des goutes de sauce tomate, de yaourt, des queues de raisin, des miettes de pain, le soleil et la poussière… une bonne lunch box doit être lavable, ou jetable ! Je n’en ai acheté qu’un modèle pour l’instant… commandé au Japon (les spécialistes encore !) avec un petit Thermos très pratique, je crois que je vais recommander les mêmes pour l’année prochaine…

  • Des bonnes choses tu n’abuseras pas :

D’une part parce qu’on varie les menus, et que non on ne mange pas des pâtes tous les midis, d’autre part parcequ’on se lasse de tout… même des pâtes !

  • La rareté des choses exceptionnelles tu entretiendras :

Faire durer les stocks des produits rares (ceux qu’on a ramenés dans les valises à l’insu des douaniers), ceux qu’on a trouvé par hasard dans un supermarché et qu’on ne reverra plus jamais (ce n’est pas faute de fouiller la ville).

  • Le menu du jour du debriefferas :

Moi qui n’ai pas d’expérience de lunch box en tant qu’écolière, je découvre les contraintes de temps, de température, de trucs qui s’ouvrent, ne s’ouvrent pas ou qui coulent ! Alors le retour d’informations permet à la fois de m’améliorer, mais aussi de faire un peu de pédagogie avec junior sur le contenu de ses repas (qui doit être varié, équilibré, tout ça tout ça je l’ai déjà dit)… et je crois que ça marche !

  • Les nouveautés tu distilleras :

Se renouveler, c’est toute la difficulté… faites appel aux recettes de cuisine, aux idées des copines et surtout ne livrez pas toutes vos nouvelles idées la même semaine (encore moins sur le même repas) ! Parfois trois bouts de bacon ou un peu de thym peuvent donner au recettes connues une nouvelle allure…

  • Les jours de galère (uniquement) ton joker tu sortiras :

« Les enfants à midi, c’est cafeteria ! Je vous commande quoi avec l’assiette de fruits Hot dog ou hamburger ? ». La cafeteria propose toutes les semaines des menus variés, équilibrés… mais mes loulous font un blocage binaire : cuisine de maman ou junk food. Moi je garde la conscience (très) tranquille grace à l’assiette de fruits !!

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… bon mais tout ça ne dit pas ce que nous mangeons ce soir ?!

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